Dans Molten, Edouard Hue délivre une vision du commencement de l’humanité, où toute sensation, à peine palpable, est à créer. Pour construire cet univers, le chorégraphe s’inspire des réactions chimiques qui changent la nature de la matière : la combustion, la corrosion, la respiration, la dissolution… Les danseur.euse.s prennent la place d’atomes, d’électrons, de noyaux et de protons réagissant dans de multiples interactions chorégraphiques. Sans aucune limite, les corps sont ainsi transformés en entité de pures énergies.